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L'interview du président

A la rencontre de… Olivier Cavaloc

Président du CC Châteaubourg

57 ans

Travaille à Vitré chez Lactalis

 

Quel est ton parcours au Cyclo Club Châteaubourg ?

J’ai repris la présidence, en mars 2021 après le Covid, mais j'avais déjà été président avant Didier Fontaine pendant 4 ou 5 ans. J’ai pris ma première licence à Châteaubourg en mars 1998. Et avant d'être président, j'ai été secrétaire et trésorier au sein du bureau. 

Comment est apparue ta passion pour le cyclisme ?

Par hasard. A 30 ans, j'ai commencé le vélo, alors que je n’y connaissais rien. J’avais envie de pratiquer du sport le dimanche, quand j’ai arrêté de travailler en 3-8, le week-end, car je commençais à m’ennuyer. Donc pour m'occuper, j'ai commencé à faire des petites sorties de 50 km et puis je prenais du plaisir sur la route et j'ai intégré le club de Châteaubourg où j'ai été pris en charge par Jean-Claude, Pierrick, ils m'ont guidé, beaucoup appris, notamment sur les premières grosses épreuves, c'étaient les étapes du Tour. Et c'est avec eux que j'ai commencé à rentrer dans les grandes distances.

Une personne en particulier t’a mis le pied à l’étrier ?

Non, ça s’est fait comme ça. Mon bon frère avait un vélo qui traînait. Je lui ai demandé si ça le dérangeait de me le prêter. Mais je ne connaissais rien du tout au vélo. Je ne suivais pas du tout l’actualité du cyclisme. Donc j'ai tout découvert par le biais du club. J’ai vu que j’avais des capacités, même si je n’ai pas débuté tout jeune.

Tu as fait des compétitions ensuite ?

Oui pendant deux ans, avec le club de Noyal Sojasun. En 2011 et 2012. Je n’ai pas continué car je ne me retrouvais pas dans l’ambiance de ces épreuves. Je n'aime pas trop tout ce qui est fractionné. Je préfère ce qui est dans la durée linéaire.

Tu as un goût prononcé les longues distances ?

Oui, j’ai pu faire à deux reprises Paris-Brest-Paris (1 250 km), et c'est en allant au-delà de ses limites qu'on apprend à se découvrir. Et se rendre compte qu'on est capable de le faire. Alors qu'avant de partir, on ne savait pas du tout si on serait capable de le faire. Paris-Brest-Paris, c'est deux belles expériences. La première fois seul et ensuite avec ma femme Karine.

Paris-Brest-Paris avec Karine, c’est une superbe performance en couple, très rare.

Oui, ça a été une super aventure. Parce qu'elle s'est bien passée. Mais parce que nous étions bien préparés aussi. Et puis j'avais une bonne élève. Karine était vraiment à l'écoute de ce que je disais. Elle a aussi de grosses aptitudes physiques.

Maintenant quels sont tes objectifs ?

 A titre personnel, c’est surtout d'accompagner Karine dans les événements cyclosportifs, comme l’Etape du Tour. Pour qu'elle prenne plaisir à aller au-delà de ses limites. Et pour le club, comme on l’a dit à l’assemblée générale, on souhaite renouveler en 2025 la sortie longue distance qu'on a faite cette année. C'est-à-dire qu'on va faire deux, trois groupes avec un véhicule suiveur puis tout le monde mange ensemble un endroit du parcours.

L’autre projet c’est rouler avant les coureurs sur l’étape du Tour de France entre Saint-Méen-le-Grand et Laval, au mois de juillet. Et le troisième objectif, c'est de pouvoir réorganiser le repas de fin d'année, en salle, pour qu'il soit plus festif, plus animé, plus convivial. Ce sont les valeurs du club.